QUAND LES VAMPIRES DOMINENT LE MONDE: STAKE LAND
Un road movie référentiel qui nous transporte dans un monde infesté par une épidémie de vampirisme. Les hommes sont obligés de fuir pour échapper aux bêtes assoiffées de sangs que sont devenues les morts. Les villes ne sont plus que des cimetières et les survivants se rassemblent dans des petits villages, terrifiés à la tombée de la nuit…
Notre avis : Une chose frappe immédiatement lors du visionnage de Stake Land, c’est la beauté de sa réalisation, le savoir-faire de son cinéaste (Jim Mickle, réalisateur de Mulberry street, l’étrange sérénité qui plane sur cette oeuvre pourtant dure mettant en scène un monde apocalyptique frappé par un virus vampire… C’est à un film de cinéma auquel on assiste, avec ses plans composés qui ne cherchent jamais la facilité, à une série B d’envergure tant le réalisateur fait tout son possible pour s’affranchir de la fadeur télévisuelle. Aussi l’on rentre donc immédiatement dans le film, frappé par la force de son introduction : le massacre d’une famille en flash-back et la présentation du premier monstre, une créature vampire aux dents longues, plus proche du contaminé de 28 jours plus tard que de Nosferatu, même si, il faut bel et bien un pieu dans le coeur ou le laisser au contact du jour pour s’en débarrasser définitivement.
Stake land est un nouveau road-movie à travers une Amérique décimée, entre un chasseur de vampires (Mister) et un ado sauvé d’un massacre, devenu son disciple. On y retrouve le pays entièrement redéfini par la sauvagerie, une nation où la contamination a contraint les hommes à se réorganiser en communautés primaires ou à s’exiler vers un éden canadien. On pense au remake du « Dernier survivant« , « Je suis une légende » à « La route », mais aussi évidemment à tous les films de contaminés post « 28 jours », ou encore à « L’armée des morts » et aux récents The Walking Dead » et « Zombieland ».
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